Championnat de France 2005 - Introduction

Reportage photos au Championnat de France à Rouen du 4 au 7 mai 2005 : les hélicoptères civils à l'honneur, découvrez ce sport mécanique en pleine ascension


Hélicoptère Robinson R22
(Photo André BOUR)
Hélicoptère Robinson R44 dans une épreuve de slalom, le pilote et l'équipier guide un fil entre des portiques au sol

 

C'est à Rouen que la Fédération Française de Giraviation organisait du 4 au 7 mai 2005, le Championnat de France d'hélicoptère sportif. HELICO PASSION était sur place le 7 mai 2005.

 


Hélicoptère Schweizer H300

Equipages sur hélicoptères H300
Photos des équipages sur hélicoptères H300 au Championnat de France d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Robinson R22

Equipages sur hélicoptères R22
Photos des équipages sur hélicoptères R22 au Championnat de France d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Robinson R44

Equipages sur hélicoptères R44
Photos des équipages sur hélicoptères R44 au Championnat de France d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005

Hélicoptère Alouette II

Equipage sur hélicoptère Alouette II
Photos de l'équipage sur hélicoptère Alouette II au Championnat de France d'hélicoptère sportif à Rouen en 2005


Les photos ont été prises le 7 mai 2005, lors de l'épreuve de slalom.

On a aimé : le lieu de la compétition qui se déroulait en pleine nature, le fait de pouvoir approcher des appareils sans barrières, la découverte de ce très beau sport, la dextérité des pilotes sous un vent de travers violent.

On a regretté : aucune épreuve n'a pu avoir lieu le matin à cause de la météo, l'épreuve de slalom a été reportée à l'après-midi et l'épreuve de freestyle a été annulée.

 


L'hélicoptère sportif, un sport en pleine "ascension"

Si dans d'autres pays, ces compétitions sont connues, réputées et valorisantes, l'hélicoptère sportif reste un des enfants pauvres du sport hexagonal. En quoi consiste ce très délicat et très spectaculaire sport mécanique ?

La symbolique de l'hélicoptère sauveteur

La compétition est divisée en 5 épreuves qui sont le reflet des missions pacifiques et civiles de l'hélicoptère. Il s'agit de simuler des recherches, des déposes et des largages de charge avec le maximum de rapidité et de précision.

L'épreuve du Slalom

Il s'agit de faire franchir, le plus rapidement possible, 12 portes à un seau rempli d'eau, tenu et guidé par le copilote au bout d'une élingue de cinq mètres. La perte d'eau est d'autant plus faible que le vol est précis et stable. A l'issue du parcours, l'élingue est rallongée à 11 mètres et le seau doit être délicatement déposé sur une table. On mesure la distance entre le seau et le centre de la table, ainsi que la quantité d'eau restante.

 

Hélicoptère Robinson R22
(Photo André BOUR)
Passage d'une porte avec un seau d'eau tenu par une corde par l'équipier, lors de l'épreuve du slalom

 

L'épreuve du Fender

Cette épreuve de dépose rapide de charge est appelée "fender" en raison du nom anglais des pare battages utilisés (sortes de boudins qui dans les ports évitent aux bateaux de se heurter les uns contre les autres). Il s'agit de transporter et de déposer 3 fender de 10 kg dans des conteneurs de diamètre à peine supérieur au leur. Chaque fender est suspendu à des élingues de longueur différente (4, 6 ou 8 mètres) que les copilotes doivent larguer, sans toucher le bord extérieur des conteneurs.

L'épreuve du Carré

Cette épreuve fait décrire aux machines un carré (d'où son nom) de 200 mètres de périmètre. Tout au long de ce parcours, l'hélicoptère doit voler à une hauteur rigoureusement comprise entre 2 et 3 mètres, mesurée grâce à deux cordes lestées fixées aux patins. La plus longue doit toujours être en contact avec le sol alors que la plus courte ne doit jamais le toucher et rester strictement à la verticale d'un couloir tracé au sol, d'un mètre de largeur. Le nez de la machine pointe toujours dans la même direction. Aussi se déplace-t-elle d'abord en avançant, ensuite en latéral, puis en marche arrière et à nouveau en latéral mais dans l'autre sens. A deux des angles du carré, l'hélicoptère doit faire une rotation sur place dans un temps minimum, le premier dans un sens, le deuxième dans le sens contraire. Pour terminer la machine doit parcourir une diagonale qui s'achève par un atterrissage de précision.

L'épreuve de Navigation

L'épreuve de navigation est représentative de l'assistance humanitaire que peut apporter l'hélicoptère à des populations victimes d'une catastrophe naturelle. Au fil d'un parcours de 100 km, chaque équipage doit retrouver des panneaux (qui figurent des groupes de personnes disséminées à la suite d'un cataclysme) cachés dans la campagne, larguer des sacs (symbolisant vivres et médicaments) sur des cibles. Au terme du parcours, il faut déposer sous élingue une charge légère dans une ouverture percée dans un plan incliné. Tout cela dans un temps limité à respecter.

L'épreuve de Freestyle

Le freestyle ou "figures libres" permet au pilote pendant quatre minutes et dans un volume de 500 mètres de côté et 150 mètres de haut d'exécuter toutes les manoeuvres de son choix. Alors que dans les épreuves précédentes le rôle du copilote est fondamental, tour à tour navigateur, porteur de charges, largueur, il serait ici, au contraire, une surcharge. Le pilote est donc seul à bord. Son unique préoccupation, outre l'évidente sécurité qui régit toutes les activités aéronautiques, est de montrer l'hélicoptère sous son plus beau jour, celui de l'extrême maniabilité qui lui permet les arabesques les plus rares. Ce ne sont pas les limites du domaine de vol qu'il met en avant comme le font les pilotes au Salon du Bourget mais la finesse du vol des voilures tournantes. L'épreuve très spectaculaire, n'entre pas dans le classement.

 

Dernière mise à jour le 27 octobre 2005


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