Comment devenir pilote ? - Pilote de SAMU

Questions sur les pilotes de SAMU


Hélicoptère du SAMU
(Photo Stéphane GIMARD)
Un hélicoptère du SAMU français


Des professionnels répondent à ceux qui veulent le devenir...

 

[VCUG] J'ai 33 ans et vis sur Lille, je voudrais devenir pilote d'hélicoptère, malheureusement la voie militaire n'est plus possible à cause de mon âge et le parcours civil est très couteux. Pourriez-vous me dire s'il y a une autre possibilité pour moi ? Je recherche donc quelqu'un qui pourrait me conseiller. Hélicoptère SAMU, Sécurité Civile... Que faire ? Je suis responsable informatique.

[PN] Je voudrais pas te casser le moral mais autant être clair : si tu veux piloter pour le plaisir, la licence privée (sur hélico à piston) te coûtera environ 20.000 euros et ensuite tu devras payer tes heures de vol (location coque nue et kéro) quant à une licence pro c'est même pas la peine d'y penser. C'est de l'ordre de 80.000 euros et tu ne pourras pas travailler en Samu, il te faudra [d'abord] "vieillir" dans des boites [...]. Je suis navré de ne pas t'encourager mais c'est suicidaire surtout si tu as une famille à nourrir. Quand je pense que des pilotes SAMU se plaignent, ne va surtout pas sur leurs forums tu vas chopper les boules. Je suis content que l'hélico te fasse rêver, moi ça fait 25 ans que je vole et c'est chaque jour une renaissance, je peux t'en dire plus si tu le souhaites, bon courage.

[AB] Comme vous le proposer ça m'intéresserait beaucoup que vous m'en disiez plus. Que voulez-vous dire par "C'est chaque jour une renaissance" ?

[PN] Je disais cela parce que je n'arrive pas à me lasser de faire ce boulot et que c'est sans doute parce que c'est chaque fois aussi intense et différent. Même si les missions SAMU peuvent parfois sembler "routinières" le vol m'apporte toujours autant de plaisir. Vous allez me répondre alors pourquoi me décourager, n'ai je pas droit de vivre cette passion également ?

Vous m'avez peut-être trouvé direct, voir incisif, mais je suis profondemment déçu de ne pouvoir vous faire meilleure réponse. Dans votre situation il n'y a que le vol plaisir (qui reste cher) car avant de vivre de votre licence il faudra beaucoup de sacrifices. Car les personnes qui en ont les moyens ne cherchent pas à en vivre mais à se faire ou faire plaisir, cela revient à une passion comme la voile ou l'escalade. Pour argumenter un peu, il faut savoir que l'Ecole Nationale d'Aviation Civile de Toulouse ne possède pas de promotion "pilote hélico", la seule alternative c'est une école privée avec les tarifs annoncés. Beaucoup de jeunes s'engagent dans une des trois armées pour assouvir leur passion mais sont parfois déçus (selection, environnement mili, etc)

Le monde du travail hélico est à présent très réglementé. Comme dans toute profession l'expérience est exigée pour accéder à certains postes. Pour faire du Transport Public, dont font partie les vols SAMU, il faut avoir 1000 heures de vols. Cela peut paraitre bcp mais en Travail Aérien certains emplois peuvent permettre de faire + de 400h/an. Le problème en SAMU c'est qu'il faut également une expérience en vol de nuit et en TA ce type de vol est très rare, cela se comprend.

N'hésitez pas si vous avez des questions spécifiques, j'essaierai d'y répondre ou au moins de vous orienter.

[--] J'ai lu la réponse de PN qui parle des pilotes des hélicos SAMU = se plaindre ! Alors Mr PN je ne sais si qui vous êtes et si vous connaissez la situation professionnelle des pilotes d'hélico SAMU dont je fais partie, mais je tiens à vous répondre ceci : nous ne volons pas pour faire des petites balades de plaisirs dominicales comme les privés, nous vivons de notre métier. Voila la différence et être salarié à 2300 € / mois pour faire des 240h /mois de service dans les hôpitaux, prêt à intervenir jour et nuit et ne pas être payés pour les nuits de garde cela est révoltant. Quelle corporation accepterait ce genre de chose ? Et j'en passe des meilleures : des 13e mois non payés, prévus dans notre convention collective, des congés annuels non donnés aux salariés pilotes voila ce que nous defendons ! Si l'hélico pour les privés n'est qu'un joli joujou qui sert à se promener, nous il nous sert à vivre et c'est la différence ! Et nous défendrons notre profession ! Quand un pilote de la securité civile, de la douane ou de l'EDF gagne 5000 € / mois, il est inadmisssible qu'un pilote de SAMU se retrouve lui à être rémuneré la moitié pour faire le double d'heures de service ? Voila nous ne pleurons pas, nous nous défendons syndicalement ! Pour l'avenir de la profession et je salut au passage tous mes confrères pilotes professionnels hélico qui oeuvrent en ce sens !

[WHITEMAN] Ce témoignage confirme le problème qui règne dans cette profession qui est jeune et donc mal ou pas "organisée" mal défendu au niveau des syndicats même s'ils ont commencé à prendre pied dans les sociétés d'hélico il y a encore du grain à moudre et tout à faire dans ce domaine. Une convention collective gère normalement la profession, la CC3288 + annexeII (depuis 2003), mais dans la réalité sur le terrain c'est encore "la foire d'empoigne" et où l'on a bien du mal à faire respecter les règlementations. De nombeux procès devant les conseils de prudhommes ont éclaté pour des raisons d'abus, de non respect des règles du Code du travail et du code Aviation civilequi se superposent faisant un effet de mille-feuilles. Le droit aérien a été prévu au départ pour les avions, l'hélico vilain petit canard dernier né est venu s'inviter au CAC qui n'avait pas prévu ces vols de "secours urgents" dit NON PROGRAMMES, contrairement aux vols avions de lignes sont des vols dit PROGRAMMES. Les articles D422-10 du CAC et D422-1 s'opposent et le droit fait parti aussi de l'instruction que doivent recevoir les pilotes hélico professionnels.

[FLASH] Une soirée avec un pilote d'hélico du SAMU, pilote d'hélicoptère au SAMU à l'hôpital Lapeyronie à Montpellier. La semaine dernière, il s'est mis en grève, mais un pilote en grève … travaille.

La Gazette l'a suivi pendant toute une soirée. "Sur un simple coup de fil, je dois fournir une réponse, et dans les minutes je décolle”, raconte le pilote d'hélicoptère au SAMU à Lapeyronie. Mercredi 15 et jeudi 16 août, il fait grève pour dénoncer ses conditions de travail et son salaire. "En Allemagne, les pilotes sont payés 5400 ! Nous, nous gagnons 2100 ! Nous voulons un alignement des salaires par rapport à l'Europe, c'est-à-dire 50% en plus. Jean- Pierre Grand, député de l'Hérault et maire de Castelnau-le-Lez, a écrit une lettre au Premier ministre pour soutenir leur "lutte de quinze ans".

Sa journée type ? Il n'en a pas. "Les interventions sont aléatoires. Je sors sept fois dans la journée ou jamais." Même quand il ne décolle pas, elles sont longues. Début à 7h et fin à 21h, soit quatorze heures de travail. Et après ? C'est dix heures d'astreintes de nuit. "De 21h à 7h, je suis prêt à décoller sur réquisition préfectorale. Je vis quatre jours à l'hôpital." Puis huit jours de repos. Au mois, c'est au total 250 heures, soit 90 heures au-dessus de la norme, donc "gratuites". Même si les sorties nocturnes sont rares. Et vient le problème de l'ancienneté. Les pilotes sont salariés d'une entreprise aérienne, “Hélicoptères de France”, qui détient pour cinq ans le marché des hélicoptères de SAMU. Dans un an et demi, fin de contrat. Nouvel appel d'offres. Si une autre entreprise récupère le marché et l'embauche, elle le paie à la grille de base. évaporées, les années d'ancienneté ! "Avec mes 7000 heures de vol et 20 ans d'expérience, je suis rémunéré comme un jeune qui sort de l'école avec 150 heures de vol." Les directeurs hospitaliers veulent des pilotes expérimentés, donc d'anciens militaires. Les mauvaises langues disent: "Ils n'ont pas à se plaindre, ils touchent une retraite militaire." En Languedoc-Roussillon, sur onze pilotes, quatre la perçoivent, dont Frédéric. Et les autres, pourquoi restent-ils ? "Piloter est une passion." Virginie Maillard

 

[VB] Nouvel appel à la grève des pilotes d'hélicoptères de SAMU les 29 et 30 janvier 2009 :

Le SNPL France Alpa et le Sata CGT, les principaux syndicats de pilotes d'hélicoptères, ont annoncé jeudi appeller à cesser le travail les 29 et 30 janvier en raison de "l'échec des négociations salariales" et "le non-respect des engagements du gouvernement". Environ 160 pilotes d'hélicoptères travaillent pour des sociétés sous contrat avec les SAMU et une centaine dans des activités diverses (travaux, tourisme, etc.).

Plusieurs conflits ont agité cette profession entre août 2007 et juin 2008, occasionnant des réquisitions de pilotes pour assurer les missions d'urgence. Les deux syndicats réclament, outre une revalorisation salariale supérieure au 1% proposé par le Syndicat national des exploitants d'hélicoptères (SNEH), la publication d'un décret reprenant les termes de leur convention collective. "En toute impunité, nos employeurs ne respectent pas notre convention collective, notamment la durée du temps de travail, les repos, la programmation des congés", a expliqué Thierry Coiffard, délégué du SNPL France Alpa.

"Le gouvernement s'était engagé il y a plusieurs mois à publier ce décret, il ne l'est toujours pas", a ajouté le responsable syndical. Les syndicats veulent aussi une rencontre avec le ministère de la Santé sur l'organisation du transport sanitaire héliporté et exige le respect du droit syndical, "bafoué dans plusieurs entreprises", selon M. Coiffard.

[RAF] Je trouve que les pilotes de SAMU devraient arrêter de se plaindre de leur salaire car comme on peut le lire souvent ce sont des anciens pilotes de l'armée et même s'ils disent que leur salaire est d'environ 2500 euros ils oublient souvent de rajouter leur retraite de militaire... De plus à l'heure des licences européennes, si chez les voisins c'est mieux payé alors qu'attendent-ils pour travailler chez eux !!! Messieurs, vous faites un beau métier et voler sur des belles machines alors...

[MH] Viens de lire votre message et je tiens à vous préciser qu'il n'y a pas que des anciens militaires travaillant dans les SAMU mais aussi d'autres pilotes, comme c'est mon cas, qui ont payé leur formation, galéré pour trouver du travail, gagner moins de 150 euros par mois, et qui rembourse encore 10 ans après son prêt pour faire ce joli métier. La retraite militaire ne doit pas être prise en compte pour le calcul de notre salaire, mais dans le passé ça était le cas. Il est temps que cela change et que nous gagnons plus au vu des responsabilités que nous avons.

[BZH] Tu as entièrement raison ! Ayant quelques biens perso, et quelques actions, cela me suffit à vivre correctement, aussi par solidarité avec tes propos je vais demander à mon patron de travailler gratuitement, (il va être content) après tout ce n'est pas un travail, puisque c'est une passion. Donc, plus de salaire. PS : tous les pilotes SAMU, ne sont pas issus de l'armée.

[JADE] Pour parler salaire, il faudrait donner le salaire réel, retraite de l'armée plus le salaire du SAMU. Quand on parle de nantis, il faut citer tout le monde, y compris les anciens militaires en retraite au bout de 15 ans de service et qui retrouvent ensuite des emplois réservés.

[PILOTE SAMU EN COLERE] JADE, c'est tout simple tu vas voir les bases de la sécurité civile avion ou hélico = 96% d'ex militaires pensionnés. Ceux-là vous ne les entendrez pas se plaindre du tout.

[SMUH] Le raisonnement qui consiste à ajouter la pension d'un ex militaire est totalement à proscrire pour les raisons que les salaires dans le civil n'ont pas à être calculés en fonction de pensions militaires, exemple quand un ex militaire pilote va travailler à AIR FRANCE on ne lui calcule pas son salaire civil sur sa pension de l'armée qu'il perçoit. Pour les ex militaires ailleurs et dans les autres branches c'est idem, on ne fait pas un salaire en additionnant la pension militaire. Sinon il y aurait deux niveaux de salaires : des salaires "pur civil" et des salaires "ex militaires".

[ESTEBAN] Pour parler salaire, il faudrait donner le salaire réel, retraite de l'armée plus le salaire du SAMU. Quand on parle de nantis, il faut citer tout le monde, y compris les anciens militaires en retraite au bout de 15 ans de service et qui retrouvent ensuite des emplois réservés. JADE va voir les bases de la sécurite civile et demande combien de personnels sont des ex militaires - juste pour te faire une idée - tu seras surprise du % !

[VB] Voici les revendications des pilotes SAMU, parues sur le site du SNPL :

LES PILOTES D'HELICOPTERES DISENT
NON AU TRAVAIL GRATUIT
OUI AU RESPECT DES TEXTES EN VIGUEUR

Les revendications :

1. La publication du rapport de l'inspection du travail sur les entreprises fautives
2. L'arrêt du procédé illégal de réquisition préfectorale de nuit sans plan d'urgence
3. La parution du décret de transcription dans le Code de l'Aviation Civile des règles de temps de travail de l'Annexe II de la CCN
4. L'abrogation des équivalences 35 heures / 44 heures de la CCN 3288
5. L'arrêt des permanences de jour de 14 heures dans le cadre du respect des Directives européennes
6. La protection des Personnels Navigants Techniques qui travaillent sur site SAMU (Réembauche en priorité des personnels avec ancienneté acquise en cas de perte de contrat par la société en place)
7. Le paiement des heures de nuit qui ont été effectuées sur réquisition
8. Le respect des congés payés avec prise en compte de tous les jours fériés
9. Une revalorisation sérieuse de la grille salariale pilotes de la CCN (augmentation à hauteur de nos confrères européens)
10. La participation aux bénéfices en fin d'année sous forme de prime (Pilotes = commerciaux sur site)

 

[FISTZOOM] Première GREVE DES PILOTES HELICO SAMU FRANCAIS. Les pilotes d'hélicoptères du Samu, qui dénoncent leurs conditions de travail et de rémunérations, se sont déclarés prêts à "envisager un mouvement de grève national" faute d'ouverture "immédiate de négociations", selon le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL). [Note de la rédaction : Le mouvement de grève est maintenu les 14 et 15 août 2007]

En France, 36 Samu sont équipés d'hélicoptères avec en moyenne 600 heures de vols par an et par appareil, et sont sous astreinte 24 heures sur 24 pour des interventions "primaires" (sauvetages, accidents) ou "secondaires" (transferts d'hôpitaux) et un total de 13.000 interventions en 2000. Selon le SNPL, "les pilotes subissent en permanence des pressions de la part de certains employeurs ou donneurs d'ordre qui contournent l'accord de 2005 réglementant le travail d'urgence". Pour le syndicat, "trop souvent les horaires de travail ne sont pas respectés, les congés ne sont pas planifiés, voire confondus avec les repos". Et le SNPL de préciser que "dans certains Samu les pilotes ne peuvent pas prendre de congés en été, les heures supplémentaires et les astreintes de nuit ne sont pas payées". Le syndicat dénonce "la passivité de l'Etat -pourtant déjà alerté en 2004 et 2005- face à des entreprises qui continuent à faire prendre aux pilotes des risques inconsidérés, et ce avec un sentiment d'impunité". Pour le SNPL, "face à cette situation, les pilotes d'hélicoptères demandent l'ouverture immédiate de négociations, faute de quoi, ils seront contraints d'envisager un mouvement de protestation et de grève au niveau national".

Il y a déjà un moment que la base des pilotes hélicos professionnels français du SAMU remuait et grognait [Note de la Rédaction : voir les messages ci-dessous de septembre 2006]. Il est anormal que la situation de ces pilotes soit dans ce marasme en comparaison avec les pilotes hélicos confrères de l'administation ou étrangers qui sont rémunérés le double de salaire. Pilote de SAMU français = 2300€/mois (après 20 ans de SAMU ; pilote de SAMU allemand, italien ou espagnol 5000€/mois ; idem pilote des douanes fançaises , Sécurité Civile et EDF 5000€/mois.

[AB] N'hésitez pas à nous donner des nouvelles, on n'entend plus rien dans les médias suite à la grève de 2007.

[FLASHLOOK] Salut à toi cher confrère pilote, sur les reportages d'HELICO PASSION on a des jolies photos d'hélicos du SAMU. Sans problème, mais ce que les photos ne montrent pas, ce qui ne ressort jamais dans aucun magazine d'hélico [Note de la Rédaction : la preuve que c'est possible], ce sont les conditions réelles des pilotes et mécanos qui servent sur les machines comme ceux qui sont sur les SAMU. Je parle de leurs conditions professionnelles (comme les heures supplémentaires de nuit pas payées) et sociale s (salaires lamentables, la moitié de celui des autres pilotes pro des administrations ou de ceux des samu en Europe). Ce genre de choses pas très glorieux ni publicitaire pour notre profession ne transparait jamais nulle part, cela ne peut se voir en photo il est vrai. On fait des journées de l'hélico, des Congrés des hélicos sanitaires, mais chut les conditions sociales minables des hommes qui travaillent avec ces hélicos sanitaires c'est pas très photogénique surement et politiquement génant sans doute alors chuttttttt faut pas en parler !!! Salut à toi confrère du manche !!! et bon vent.

[FISTZOOM] Cher Mr le webmaster je vous ai fait passer un message intitulé " PILOTES DE SAMU = PILOTES DE MISERE ". Ce message a pour but d'informer de la réalité des faits, de faire connaitre aux gens la réalité sur notre profession, d'informer les futurs candidats aux postes de pilotes SAMU, qu'ils seront les plus mal payés des pilotes hélicos par les sociétés qui opèrent sur le marché du sanitaire en France. Les pilotes de SAMU sont payés à la moitié des salaires des pilotes sanitaires qui sont en SAMU en Italie, en Allemagne, en Espagne !!! Pour des amplitudes d'heures de travail qui ont toujours été dans l'illégalité totale sur le plan législation du travail. D'ailleurs des dizaines de prudhommes de pilotes ont été jugés ou sont en cours de jugement, et à chaque fois les tribunaux ont donné raison aux salariés et condamné lourdement ces sociétés qui ne respectent pas le code du travail français, toutes les sociétés hélicoptères sont concernées, toutes sans exception ont été condamnées par les tribunaux de prudhomme sur tout le territoire francais pour non paiement d'heures supplémentaires, droit aux congés, non paiement du 13e mois prévu à la Convention Collective, non déclaration au registre du personnel navigant ! et j'en passe !!!

[MIKNAME] Les SAMU en France, qui utilisent les moyens hélicoptères pour leurs transports d'urgence, ont des pilotes et des mécaniciens de sociétés prestataires de services. Ces pilotes, qui sont tous ou presque issus de l'armée avec une très grande expérience et des qualifications importantes sont les plus mal rénumérés des pilotes hélicos qui travaillent en SAMU en Europe ! Pour élément de comparaison, un pilote d'hélico à la Sécurité Civile perçoit un salaire mensuel qui est le double de celui d'un pilote de SAMU ! De deux choses l'une : ou le Ministère de l'Intérieur (dont dépend la Sécurité Civile) est "pété de tunes" et paie grassement ses pilotes, ou le Ministère de la Santé est, comme l'oncle Picsou, un gros radin ! L'Etat qui emploie des pilotes hélicos comme à la Sécurité Civile, dans les Douanes, donne l'exemple des grilles de salaires de cette profession, alors pourquoi ceux qui travaillent en SAMU sont-t'ils payés à la moitié du taux réel ?

 


 

 

Dernière mise à jour le 11 juillet 2014


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